DaemonChrno

Suivre le Vent Leur Sang pour mes Larmes Mes Larmes pour son Sang Rangez les Armes Suivre le Vent Croire en l'Esprit Sain Perdre ses Freins Surtout ne pas s'Arrêter Ne pas Arrêter Toujours Devant Toujours en Avant Toujours vers l'Avant Avec mes Larmes, ma Sueur et leur Sang

Zombies J'ai l'impression de vivre une invasion de zombies. Mais genre en vrai. Sauf que l'invasion en question, c'est celle de mon horizon culturel. Il y a des espèces de mastodontes, de dinosaures, venu d'un autre temps et qui dévorent tous les autres trucs. C'en est juste flippant. La nostalgie me fait chier, j'en ai ras le bol de revoir toujours les même franchises en boucle. J'ai vraiment la sensation de ne pas pouvoir sortir la tête de l'eau sans apercevoir l'un de ces géants archaïques et poussiéreux s'approcher de moi. Et le pire, c'est que si je ne suis pas dans la vague, que si je n'essaie pas d

Ce que j'avais à te dire Je ne suis ni sujet ni objet, je suis verbe. Mon action ne se limite plus à l’omission d’autrui ! Au consensus s’use la marginalisation Et pourtant, je suis toujours là ! Quid de la définition quand on défie la forme et la fonction. Renie ton père, ta mère et ta patrie, Vie ta vie de nuages, de vents et d’étoiles ! Lève tes yeux et voit ! Refuse l’unité auto-proclamée des tyrans, Car il n’y aura jamais de liberté dans l’un. Le deux, le trois et tous les autres, Méritez de vivre, libres ! La Vérité,

Rouges ou bleus Parfois je suis heureux, parfois je ne suis pas heureux. Mais ai-je le droit de ne pas être heureux ? D’être triste ? Coléreux ? Je ne sais pas. Tout le monde aspire au bonheur m’a-t-on dit, mais personne ne l’est vraiment. Être heureux ce n’est pas combler des besoins. Le bonheur, c’est un but, une aspiration, un moment qui se brise trop vite. Ce n’est pas un état permanent, car ça ne peut pas l’être. Car le bonheur est contextuel et qu’au final, ce n’est pas toi qui a le contrôle de ce contexte. Il y a des paramètres et des

2012, Forêt-Noire. Alors que la pleine lune peine à percer le faîte des arbres, un bien étrange conclave se réunit autour d’un ancien cairn. Les bois environnants empestent le sang versé, et le sol est jonché de plusieurs corps pèle mêle de loups, d’hommes et de femmes qui semblent avoir défendu chèrement leur vie. Des racines s’accrochent ici et là aux macchabées, les étreignant dans des postures macabres et semblant en aspirer le sang comme de la sève. Plusieurs silhouettes, féminines, se rassemblent autour du monument de pierre, ne montrant a

Strygoï Crépuscule. Soleil rouge sur mer d'acier, de béton, de bitume, et de verre. Derniers rayons sur les fenêtres anonymes des grands buildings. Porte qui claque. Sonnerie dans l'air, puis répondeur. Tailleur par terre. Tasse. Café. Tasse. Café. La douche, le miroir. Robe blanche. Maquillage. Tasse. Café. Porte qui claque. Appartement vide. Souffle dans le froid. Rue pleine. De nuit. Nuit. Draps froissés. Sommier qui craque. Un rideau sale. La fenêtre derrière. La lune sur la ville. Salle de bain. Sourire dans le miroir. Carnassier. Toujours le même. Douche. Pas de tasse. Pas de

On m'a amputé d'un bout de ciel Noooooooooooooooooooooooooooooooon ! Un pas ne leur a pas suffit ! Il ne leur a jamais suffit... Ma maison, ma mère, ma patrie, vendue, prostituée, morcelée, souillée, déshonorée, polluée. Aujourd'hui, un royaume est tombé. L'argent contre l'argent. L'argent pour de l'argent. La Terre corrompt, car la terre nourrit. En son sein, la vie, en son dedans, des veines. Le métal rend fou ! Mais la folie est notre domaine. Notre leg est aliénation, démence, déraison, névrose et psychose. Notre héritage est rêve, songe, tourment, d